Début 2003, nous cherchions depuis quelques mois quel périple alpin nous pourrions bien réaliser dans l'été. La lumière vint de la lecture d'articles de Montagne Magazine sur l'ouverture récente du Tour du Cervin, cette montagne mythique.
Samedi 2 août Etape 1 : Grüben - Zinal
Départ de Chamonix à 7 heures 40 avec une route sans encombre. La voiture est stationnée dans la vallée de Turtmanntal, à Grüben (1800 mètres d'altitude) dans le Canton du Valais, en Suisse.
Nous démarrons à 11 heures par une belle journée. Nous montons à travers une belle forêt de pins. Vincent arpente durement la montée avec un sac avoisinant les 25 kilos, comblé de boîtes de conserves. Nous traversons un premier village accessible en voiture. Nous en croisons d'ailleurs plusieurs. Mickaël observe avec amusement un parasol "Buvez Coca-Cola" dans un des chalets. Plus tard, nous profitons d'une vue sur le Weisshorn et le Bishorn depuis un petit lac.
La descente vers Zinal est interminable. Mickaël, inlassable insatisfait, râle contre cette descente qui, selon lui, ne descend pas.
Jean-Noël met un bon quart d'heure pour prendre cette photo qui restera dans les annales (espérons-le…). Pendant ce temps, Mickaël l'attend pour manger !
Nous sommes contents d'avoir de l'eau à proximité (source captée) mais celle-ci fait pas mal de bruit. Aussi, Mickaël et Jean-Noël avaient envisagé de poser la tente un peu plus loin dans un champ. Heureusement que nous y avons renoncé : à notre réveil, un troupeau de vaches est installé sur la parcelle initialement prévue pour notre camp.
Dimanche 3 août Etape 2 : Zinal - Les Haudères
Nous montons au lac des Autannes où le soleil joue avec nos nerfs pour une pause déjeuner et déjà pansement des pieds. Il est 12 heures 40.
Après cette courte pause, nous entamons une descente qui restera dans toutes nos mémoires par sa longueur inutile (dixit Mickaël le râleur). En effet, une large piste aux lacets invraisemblablement longs et à la déclinaison infime nous fait descendre très lentement. Fort heureusement, nous arrivons à rejoindre un sentier qui nous mène à un premier petit village. Jean-Noël consulte un habitant pour connaître les arrêts de la navette Sion-Arolla qui passe par Les Haudères. L'arrêt est juste à côté et la navette doit passer dans cinq minutes, extraordinaire ! Il est 17 heures 45. A 18 heures, surprise, nous remarquons une affichette informant les usagers qu'exceptionnellement le car ne passera pas à cet arrêt le 3 août pour cause de marché à La Sage (un petit village situé un peu plus bas). Déçus par tant de malchance, nous continuons notre descente jusqu'aux Haudères en traversant le fameux marché à l'air bien sympathique tout de même.
Enfin arrivés aux Haudères, Jean-Noël va consulter les horaires alors que Mickaël cherche désespérément Vincent perdu dans les rues des Haudères. Jean-Noël le retrouve finalement devant l'office de tourisme. Nous nous y renseignons sur le camping proche (4 étoiles ...) : les prix sont abordables mais il est complet ! Notre unique alternative est de trouver un lieu de bivouac que l'on choisira finalement en bordure de rivière et non loin du bourg car nous devons prendre la première navette pour Arolla demain matin à 7 heures 55. Nous espérons que personne ne viendra nous dire de déguerpir ! Il est 22 heures 30 et demain nous attaquons la haute montagne et ses glaciers en direction de l'Italie.
PS : un petit incident à signaler. Mickaël, au moment où nous repartions de l'arrêt de bus, est en train de "bidouiller" quelque chose avec sa ceinture de sac tout en avançant, heurte violemment un container en métal qui lui blesse la main. Pour se venger, il donne un méchant coup de pied à la poubelle qui ne bronche pas !!!
Lundi 4 août Etape 3 : Les Haudères - Prarayer
Lever, difficile, à 6 heures 20. Nous déjeunons puis Vincent décide d'aller visiter l'église des Haudères. Elle est ancienne et possède de beaux vitraux.
Le bus postal arrive (en Suisse, la Poste assure également les transports interurbains). Le chauffeur de bus nous prie de monter et Mickaël veut une nouvelle fois payer en euros. Le chauffeur (très sympa) est d'accord mais rendra la monnaie en francs suisses sinon cela complique sa comptabilité. Mickaël rétorque que la Suisse n'a "qu'à faire partie de l'Union Européenne" ce qui simplifierait les choses ! Le chauffeur se marre...
Les bagages installés dans la soute, nous partons en direction d'Arolla. Après un trajet d'un quart d'heure, nous achetons des cartes postales et remplissons nos gourdes à une fontaine au débit particulièrement lent.
Après quelques pauses, nous voici dans l'univers minéral de la haute montagne. Nous montons sur le glacier par sa moraine centrale (pente modérée). Nous observons des bédières (torrents coulant sur le glacier), des moulins (trous par lesquels les bédières traversent le glacier) et des chevrons, également appelées lignes de Forbes, alternance de zones foncées et claires qui traduisent l'avancée du glacier.
Nous mettons les crampons. Nous nous encordons pour remonter sur le glacier par le côté gauche. Juste avant, nous rencontrons un groupe parti faire le Tour du Cervin dans les mêmes conditions que nous. Nous partons ensemble vers le col qui en fait s'avérera ne pas être le bon. Nous nous sommes laissés induire en erreur par les cordées précédentes qui avaient sans doute un autre objectif : refuge des Bouquetins, cabane de Bertol ?
Nous rebroussons chemin pour remonter vers le col qui se trouve en fait sur la branche droite du glacier. Nous nous déséquipons car nous arrivons sur une moraine avant d'entamer la montée finale vers le col. Nous perdons alors un temps précieux à remettre tout l'équipement. Il eut fallu simplement enlever les crampons. D'autant qu'il est tard et que des nuages menaçants commencent à gonfler au dessus de nos têtes (nous approchons de l'Italie et de ses orages). Nous franchissons une crevasse (commentaire à posteriori de Mickaël : "c'est cool", expression qui fera beaucoup rire Vincent). L'eau ruisselle sur le glacier en train de fondre. Nous sommes très attentifs à nos pas et à la qualité de l'accroche de nos crampons car nous entamons cette marche glacière en prenant le glacier de face. L'ascension est plus physique il est vrai mais nous avons une meilleure assise adhérence des crampons sur le glacier qui est « à vif » malgré la pellicule d'eau sous les crampons. Ce glacier fond énormément et c'est impressionnant.
Le Col Collon est notre premier col à plus de 3000 mètres. Il marque également la frontière italienne. Nous nous dépêchons d'entamer la descente, technique et douloureuse pour le dos de Vincent, vers Prarayer.
Nous effectuons une première petite pause près du refuge Collon (2818 m.) puis 20 minutes de descente, nous nous arrêtons enfin pour prendre notre pause déjeuner (il est 18 heures) !! Après manger, nous réfléchissons à l'endroit où nous pourrons bivouaquer. Or, il n'y en a pas à moins d'une heure de marche. Nous repartons donc à 18 heures 30. Quelques gouttes nous accompagnent dès les premières minutes de descente puis se renforcent pour devenir ...
[Un éclair vient de nous surprendre en pleine écriture, pas le temps de finir l'histoire de cette journée. Nous rentrons rapidement les sacs dans les tentes.] ... une véritable averse.
Mardi 5 août Etape 4 : Prarayer – Breuil Cervinia
Lever à 6 heures 30. Le petit déjeuner est interrompu par deux chamois acrobates qui nous épatent. Nous pensons que l'un chassait l'autre de son territoire. Le premier traverse ardemment un vide d'au moins quatre mètres tandis que l'autre n'ose pas se lancer et nous regarde, en contrebas.
Le chemin trouvé, nous passons un charmant pont avant d'entamer la rude montée en direction du vallon de Valcounera (montée qui n'a pourtant strictement rien à voir avec ce qui nous attend dans les prochaines heures !). Justement, le sentier suit fidèlement le ruisseau et serpente tout doucement. Brusquement, il décide de tirer à gauche dans un tout droit éprouvant.
C'est une montée très rude équipée de mains courantes et de marches métalliques qui nous amène dans un pierrier de gros blocs. Enfin, après de dures souffrances, nous atteignons le Col de Valcounera à 3060 mètres d'altitude.
Nous nous arrêtons manger au refuge Perucca (2900 m.).
Selon nous, comme en Suisse, la vente de l'eau peut rapporter gros !
Vincent reprend la descente 10/15 minutes avant Mickaël et Jean-Noël. Nous passons près d'une belle cascade puis arrivons aux abords du Lac Cugnana. Vincent y fonce. Mickaël le rattrape de justesse car il part dans la mauvaise direction (encore une recommandation : ne jamais suivre les personnes précédentes, en l'occurrence le groupe de Paris, pourtant muni d'une carte au 1/25000ème !!!). En vingt minutes, nous sommes au dernier col avant de plonger sur Breuil. Par un très joli sentier balcon, le Cervin nous apparaît enfin dans toute sa splendeur... ou presque car l'orage gronde et le sommet est encapuchonné de nuages menaçants. Nous voyons la station de Breuil au loin.
quand même une charmante rencontre dans les rues de Breuil. Vincent va se renseigner auprès d'un marchand de slips... euh de ski, Jean-Noël avait mal compris... pour connaître l'heure de départ du premier téléphérique (7 heures 15). Nous décidons d'aller bivouaquer sur les hauteurs de Breuil. Nous recherchons un emplacement en compagnie des parisiens. Ceux-ci ont réussi à prendre la navette plus en aval malgré leur erreur de trajet. Les marseillais dorment à l'hôtel !!! Il tonne depuis quelque temps, nous nous dépêchons et finissons par trouver notre emplacement (près du torrent et au-dessus du téléphérique).
Nous installons rapidement le campement. Mickaël prépare à manger (pâtes bolognaise et soupe minestrone). Jean-Noël sèche son sac de couchage. Vincent dort et ne répond plus aux questions. Il est 22 heures 47, c'est trop tard pour Vincent car demain il a décidé de se lever tôt pour visiter Breuil et sa belle église. Bonne nuit sans orages (espérons-le) !
Mercredi 6 août Etape 5 : Breuil Cervinia- Zermatt
Réveil à 5 heures 30. Vincent part en tête visiter Breuil. L'église est fermée.
Le Cervin vu du pied des pistes de Breuil
La montée se fait sans encombre jusqu'au Col Théodule, point culminant du Tour à 3333 mètres d'altitude. Le parcours traverse les pistes de ski de Breuil : le paysage est vraiment abîmé. Le col nous offre par contre un panorama superbe entre Breithorn et Cervin. Nous sommes accompagnés par un groupe de sept suisses dont les âges s'échelonnent de 60 à 72 ans ! L'un d'entre eux nous dit qu'il a gravi tous les 4000 mètres de Suisse soit plus d'une cinquantaine ! Nous passons devant le refuge Théodule, géré par le CAI (Club Alpin Italien). Ils nous prennent en photo au Col Théodule et nous leur rendons la politesse.
Nous nous équipons pour entamer la descente sur le glacier du Théodule. Le glacier n'est pas très beau car il est aménagé à outrance. Ainsi, une piste de ratrack traverse l'ensemble de la langue glaciaire.
Il est 12 heures 30, nous arrivons au téléphérique de Zermatt (ignoble : en chantier). L'arrivée est légèrement boueuse : Vincent glisse sur une plaque de glace. Nous descendons ensuite vers Zermatt pour trouver un coin agréable pour déjeuner. Nous dénichons finalement un énorme rocher qui nous procure de l'ombre. Nous en profitons pour faire sécher notre linge, la corde, les sacs de couchage, ...
Nous passons près d'une cascade impressionnante par son débit puis arrivons au village typique de Blatten. Jean-Noël prend le temps de prendre des photos. Mickaël et Vincent lors de la descente aperçoivent deux chevreuils, le mâle avec sa femelle. Puis, Mickaël et Vincent prennent alors l'embranchement à gauche en pensant que Jean-Noël les a vu. Ce n'est pas le cas ! Il se rend donc à Zermatt par un autre chemin et les attend à l'église comme convenu s'il y avait un souci. Pendant ce temps, Vincent et Mickaël réserve une place au camping. Lorsqu'il retrouve Jean-Noël à l'église, celui-ci, énervé, leur fait savoir que leur manque de patience lui a coûté une heure d'attente ! Sur ce, nous retournons au camping pour installer la tente et surtout, nous doucher ! Et, nous écrivons des cartes postales. Après le repas, nous partons nous balader dans les rues de Zermatt.
Zermatt
Mickaël veut appeler Soline mais sa carte de crédit ne fonctionne pas, ce qui l'énerve passablement (c'est pourtant une Eurocard !!!). Nous nous offrons un pot sur une terrasse. Le crayon servant à écrire cette dernière ligne ne nous appartenant pas (c'est celui du bar, nommé "café du pont"), nous sommes obligés de nous arrêter là. D'ailleurs, la fatigue commence à nous envahir. Il est 22 heures 47 : il est temps d'aller se coucher. A nouveau, l'orage gronde...
PS 1 : A Zermatt, les voitures sont interdites et les véhicules (taxis, livraisons) sont électriques. Du camping, nous voyons soudain un motard qui se fait copieusement huer à l'aller comme au retour. PS 2 : Nous avons oublié de signaler que, depuis le troisième jour, nous avons observé de très belles fleurs d'éboulis. Ce sont des épilobes de Fleischer (ou épilobes des moraines). PS 3 : Zermatt est surplombé par une énorme croix blanche, illuminée la nuit ... drôle d'impression...
Jeudi 7 août Etape 6 : Zermatt - Euröpahutte
Lever à 6 heures 30. Nous partons pour Zermatt après le petit déjeuner. Mickaël achète deux cartes pour ses parents et ceux de Soline, du pain (deux baguettes pour 4,20 francs suisses !) puis part téléphoner à Soline (une demi-heure) qui crève de chaud à Grenoble (+ 40°C !). Vincent et Jean-Noël vont au supermarché acheter des pommes, du fromage, et autres douceurs… Vincent souhaite prendre une photo de l'intérieur de l'église catholique mais la messe matinale se déroule à ce moment là. En attendant, il discute avec un commerçant puis rentre dans l'église presque vide (photo ci-dessous).
Cette journée sera marquée par les douleurs qui, pour chacun d'entre nous, commencent à se faire sentir : Mickaël : début de contracture derrière la cuisse droite Jean-Noël : douleur au tendon d'Achille droit Vincent : mal au dos et ampoules
Jean-Noël part à la pharmacie et achète du Voltarène pour calmer sa douleur. Il est 10 heures 15 lorsque nous décollons enfin du camping. Mickaël indique à Vincent le chemin et le nom du téléphérique. Vincent ne capte pas l'info et part en direction du centre ville. Après plusieurs minutes d'attente, Vincent retrouve la direction de la télécabine et nous montons, dans ce qui s'avère être en fait un funiculaire, en direction de Sunnega (2228 mètres).
L'itinéraire passe à Täschalp, charmant petit village d'altitude (découvert trois semaines auparavant par Vincent et Jean-Noël).
Une pauvre vache s'étant prise les cornes dans un filet, Mickaël va en informer la propriétaire d'une auberge voisine. Entre temps, un hollandais courageux, ou inconscient, réussit à dégager la pauvre bête de sa fâcheuse posture.
Le parcours est ensuite jalonné d'aménagements incroyables. En effet, à quatre reprises, nous passons dans des tunnels aménagés pour les randonneurs, avec panneau de signalisation !
Un aménagement impressionnant de plusieurs centaines de mètres de longueur !
Nous n'étions pas au bout de nos surprises car quelques kilomètres plus loin nous prenons une douche en passant sous une cascade (étonnant qu'ils n'aient pas construit de tunnel pour éviter d'être trempé !).
Nous avons eu deux problèmes importants à gérer aujourd'hui : l'eau et le lieu de bivouac. Pour le premier, nous croisons très peu de torrents sauf un, inaccessible car enfoncé profondément dans une gorge. Heureusement, un ruisselet nous sauve de la déshydratation.
Après être passé au refuge d'Europahütte géré par le CAS (Club Alpin Suisse) (intérieur magnifique avec couverts sur table !) niché dans la forêt de mélèzes, nous nous arrêtons, fatigués, 10 minutes plus loin sur le seul endroit à peu près plat (nom du lieu-dit : Miesboden). Nous campons près d'un couple qui effectue également le Tour du Cervin.
Vendredi 8 août – Etape 7 : Europahütte - Jungen
Lever à 7 heures en même temps que le Weisshorn.
Nous partons en direction de Saint-Niklaus à 9 heures. La préparation a été un peu plus longue ce matin... Pour le deuxième jour d'affilée, Mickaël porte toute la tente pour soulager Jean-Noël.
Après manger et avoir attrapé chaud (il fait très chaud), nous entamons une descente raide et technique vers Gasenried. Une pause rafraîchissante en compagnie de nos amis suisses puis nous repartons et croisons une jolie chapelle, que Vincent visite, évidemment. La descente sur Saint-Niklaus nous permet d'admirer de beaux séchoirs à foin. Nous arrivons à 17 heures 30.
Nous partons à la recherche d'une épicerie pour notre dernier ravitaillement. Se pose alors un problème de monnaie et de langue avec la gestionnaire des lieux. Mickaël et Jean-Noël partent pour la Poste qui est fermée. Nous achetons nos billets pour le téléphérique dont la gare est toute proche. La monnaie est rendue en francs suisses : sauvés !
Nous avons un peu de temps avant le prochain départ. Nous en profitons pour visiter le village et son église. Cette dernière est très contemporaine. Le cimetière est plutôt joli (très fleuri).
A 18 heures 50, nous nous élevons à 2000 mètres pour le village de Jungen où nous installerons la tente pour notre dernière nuit. Durant la montée, Jean-Noël s'inquiète car les bâtons lui semblent posés avec peu de stabilité sur le bord de la cabine...
Le site est magnifique. Nous bénéficions d'une vue panoramique sur la plaine, le glacier d'Aletsch (le plus long d'Europe), Grächen, le Dôme de Mischabel et le Nadelhorn (ascension de Jean-Noël en 1999), le glacier du Biergerhorn, la vallée de Mattertal dominée par les sommets Castor et Pollux, le Breithorn, le Petit Cervin ("Klein Matterhorn"), le Col Théodule et enfin le Weisshorn et le Bishorn à droite.
En cette soirée un peu nuageuse, nous espérons que le spectacle au lever du soleil (nous nous levons demain matin à 6 heures 15) sera à la hauteur ces majestueux "4000" qui nous environnent.
A demain pour l'ultime étape du parcours, 6 heures de marche par l'Augstbordpass.
Samedi 9 août Etape 8 : Jungen - Grüben
Lever à 6 heures 15. Le lever de soleil répond à nos attentes ! Le panorama est immense, la journée s'annonce merveilleuse de pureté et de sérénité.
Nous sommes dépassés par le groupe de marseillais qui file à vive allure après s'être trompés un temps de chemin. La montée vers le col est tranquille, entre cailloux et alpages. Quelques moutons cherchent de l'ombre sous un gros rocher. Au col, nous sommes pris en photo par un suisse allemand, face au Meidpass, notre premier col.
A l'Augstbordpass Il fait particulièrement frais car le col est très venté : nous nous dépêchons de mettre derrière nous l'ultime montée à 11 heures 15.
Vue de l'Augstbordpass
Nous avions décidés de boucler notre périple en nous faisant prendre en photo devant le poteau indicateur du départ après la dernière visite de Vincent à la belle petite chapelle de Grüben.
Post-Scriptum
De retour à Sallanches sous une chaleur torride, pour finir cette belle semaine en beauté et après avoir délecté la montagne dans toute sa splendeur, dans les Alpes Suisses, nous nous offrons un resto ! Nous dévorons une tartiflette (même chose pour tout le monde, normal…) !
A l'an prochain pour de nouvelles aventures sur d'autres sentiers de montagnes !!! |
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